Visites et atelier au domaine de Chamarande

Au cours du 1er trimestre, nous avons pu visiter et découvrir des ateliers au domaine de Chamarande qui se situe dans l’Essonne, à 20 minutes du lycée St Antoine de Marcoussis.

Les classes concernées par ces visites et ces ateliers sont les Dima, les C2 Fleuristes en alternance et également la classe de 4ème.

En premier lieu, nous avons eu la chance de participer à un atelier intitulé : « Jeu d’échelles » avec les DIMA et les C2 Fleuristes.

Le terme « échelle », ici, est à prendre dans tous les sens du terme : l’escalier, la perspective, la taille, la graduation, la dimension, la hiérarchie…

D’abord, Nous avons commencé notre atelier par découvrir la statue en inox d’un mégalodon (grand requin préhistorique) de 10m de haut, pendue par la queue. Une œuvre monumentale créée par Philippe Pasqua qui s’intitule « Who should be scared ? » (Qui devrait avoir peur ?) : une interrogation sur l’identité du véritable prédateur : l’Homme ou le requin ? Philippe Pasqua interpelle le public face aux dégâts environnementaux causés par les activités de l’Homme.

Nous avons pu découvrir cette structure géante sous différentes perspectives/« échelles » : de près, de loin, sur le côté….

Ce mégalodon se trouvait au milieu du jardin français : dans l’allée royale. L’allée royale est la grande allée qui se trouve au centre du jardin allant de la porte du château vers la sortie. Il faut savoir qu’en France la plupart des châteaux ont été édifiés au centre d’un jardin royal.

Plus loin dans la cour du château, nous avons aussi découvert un arbre âgé de 200 ans : un platane. Ce qui nous a permis de faire un peu de reconnaissance des végétaux et de l’histoire afin de retracer les parcours des nobles qui ont acquis ce château au fil des siècles.

Ensuite, nous avons découvert une autre sorte d’échelle : c’est le trésor caché du château de Chamarande : les archives départementales !!! Elles se situent au sous-sol, à 8m en dessous de nous !!! Dans ce sous-sol, sont stockées les archives départementales et on peut y accéder dans le but de visiter ou refaire son arbre généalogique à travers les archives qui ont été numérisées.

Puis s’ensuit la visite d’une autre œuvre d’art : « l’échelle » (pour monter). Mais ce n’est pas une échelle commune, non loin de là ! C’est une échelle qui surplombe le château. Et vu de loin, le château ressemble à un château miniature quand « l’échelle » est posée sur lui.

En allant plus loin dans notre visite, nous découvrons aussi d’autres œuvres d’art plus intéressantes les unes que les autres car le domaine de Chamarande expose souvent ces œuvres afin de faire connaitre des artistes en herbe, des artistes locaux et internationaux, mais également de faire découvrir ou redécouvrir des artistes plus connus.

A la fin de notre visite à travers le thème des « échelles », nous avons fini en faisant un jeu d’équipe. Chaque équipe devait prendre une photo devant une œuvre, tirée au sort, et elle devait mettre en relief cette œuvre à travers des photos, sous différents points de vue.

Nous avons fini notre visite en terminant notre jeu dans ce beau domaine de 17 hectares plein de ressources où nous avons eu la chance de le sillonner à travers un temps assez clément !

Chamarande (91)
Château de Chamarande

 

 

 

 

 

Comme nous vous l’avons dit auparavant, le domaine de Chamarande regorge beaucoup d’œuvres d’art de tous horizons.

Nous avons donc renouveler l’expérience au domaine afin de découvrir ces œuvres ou plutôt l’envers de ces œuvres.

Cet atelier s’intitule « Dans les coulisses de la collection ».

Nous savons tous qu’une exposition artistique met en valeur des peintures, des sculptures, des photographies, des dessins, des croquis… Mais avant d’être exposées, ces œuvres suivent toute une procédure spécifique avant d’atterrir dans les galeries, les musées… C’est dans le but de découvrir l’envers de ce décor que nous sommes retournés au domaine de Chamarande. Avec nos élèves de DIMA et de 4ème, nous avons retracé le parcours d’une œuvre d’art: de la conception à l’exposition !

Afin de mieux endosser notre rôle d’enquêteurs, nos élèves ont pu jouer à l’apprenti artiste en manipulant certaines pièces artistiques. Pendant quelques heures, nous nous sommes glissés sous la peau d’un professionnel qui a l’habitude de manipuler ces œuvres (commissaire d’exposition, régisseur de la collection, responsable scientifique des œuvres…).

Pour ce faire, nous avons eu la chance de travailler avec une œuvre intitulée « Ghost track » de Evrard David. C’est la sculpture d’une botte de cowboy. Ce n’est pas la vraie sculpture, celle exposée dans les galeries que nous avons étudiée, mais la moulure de cette dernière.

Avant de commencer, on nous explique les conditions essentielles nécessaires à la conservation d’une œuvre : il est primordial de bien respecter la température de la pièce, l’exposition à la lumière…

Puis après s’être équipés correctement, les élèves ont pu manipuler la sculpture et prendre tous les renseignements nécessaires afin de la répertorier et pouvoir la conserver correctement. Tous ces renseignements sont inscrits sur le contenant de la sculpture.

Avant de sortir l’œuvre à étudier, il est nécessaire de bien préparer la surface où la sculpture sera posée et de protéger cette surface correctement. Il est important de bien maitriser ses gestes afin d’éviter d’abimer la sculpture quand on la sort de sa boite. Dès lors où on l’a posée, nous pouvons procéder aux différentes mesures, analyses… Pour la remettre dans sa boite, nos élèves l’ont protégée avec du papier spécial et ils ont pris toutes les précautions nécessaires pour la garder intacte : c’est à dire manipuler la sculpture avec délicatesse.

En résumé, il est indispensable de bien conserver une œuvre d’art pour qu’elle puisse durer dans le temps et pour qu’elle s’épanouisse avec son exégèse !